Marathon de Rotterdam

Marathon de Rotterdam

Début avril une belle représentation de l’ASM était en en déplacement au Marathon de Rotterdam.

Très amatrice des trails et autres courses festives, l’ASM renouait avec une sortie route qui s’adressait au fans de Marathons, au fans de Rotterdam (en fait je n’ai trouvé que Mountassir) et à tous ceux qui aiment les sorties ASM.Le résumé de Raphaël

Résultat, une équipe de 15 s’est constituée pour ce Week End alléchant. Alain et son genou récalcitrant et Benoit victime d’une entorse à la cheville au Swim Bike & Run ont laissé la place à Florian inscrit de dernière minute très enjoué de participer à son premier Marathon même sans entrainement spécifique.

Après tout un hiver à préparer ce Marathon de manière plus ou moins assidue (pépins physiques et « coup de froid », nouvelles fonctions pour certains, et météo capricieuse ont été des facteurs très influant selon les participants), l’équipée se dirige vers Rotterdam selon le programme de notre « Tour operateur » favorite Isabelle.

Arrivée échelonnée le vendredi soir et accueil aux petit oignons par la dynamique équipe de l’Hostel Room notre Auberge style fiesta et déco pour le week end.

Le lendemain retrait des dossards groupé et pique-nique au bord du canal sous le soleil. La classe ! A noter tout de même le coté pingre des Rotterdamois qui faisait payer l’accès aux toilettes du Marathon Expo ainsi que les sacs de consignes pour le lendemain. A quand l’accès payant au marathon expo pour aller chercher le dossard que tu as déjà payé. Non mais !

Après midi libre (siestes, visites, shopping et même sortie d’échauffement selon les goûts). Isabelle, Florian et moi avons même échauffés nos jambes en mode footing sur la course de 4 km.
Le soir Pasta Party préparée par un chef italien, un petit tour au 23eme étage pour observer Rotterdam la nuit tombante et au lit.

Le Dimanche jour J, c’est Marathon avec une composante non négligeable la météo. Ce beau Week End au temps printanier fait le bonheur de tous, mais la température élevée qui s’annonce est l’ennemie du marathonien dont l’organisme n’a pas été habitué tout au long de cet hiver rigoureux.
Lucille ne sera pas perturbée par cette composante puisque habituée au climat Singapourien. Après la traditionnelle photo elle fonce aux départ du ¼ de Marathon qui part plus tôt. Elle le bouclera dans le temps tout rond de 1 h pour enchainer avec sa deuxième mission : supporter les marathoniens. Le poste est choisi : le Kilomètre 28 à quelques encablures de l’auberge mais aussi de l’arrivée. Cette configuration sera fatale à Laurent qui préfèrera s’arrêter là plutôt que de repartir sur une dernière boucle de 14 km que personne n’aura réussi à bien digérer.

Nicolas l’a dit au départ : avec ces conditions il faut oublier la perf. On a bien entendu mais on n’a pas écouté : on tente quand même !

De mon côté, je me suis bien préparé avec Nicolas et j’espère une bonne perf : le plus proche possible de la barre mythique des 3 h. Je choisi de faire la course la plus régulière possible. Ce n’est pas le cas de tout le monde : Gilles que je croise au km 14 avec près de 2 km d’avance est parti à 16 km/h et finira à 11 km/hr, Florian que je reprends au km 17 a préféré se faire plaisir à 14 km / hr plutôt que suivre nos conseils de prudence. Il devra s’allonger la ligne d’arrivée passée en hypoglycémie. Ma course se passe comme prévu jusqu’au 35 km ou victime de crampes je dois m’arrêter plusieurs fois. Désemparé je ramasse même une bouteille d’eau à moitié vide par terre pour réalimenter les muscles.

Mal en point je rattrape tout de même Nicolas, parti sur des bases inférieures à 3 h, qui subit une plus grosse défaillance que moi. Une crampe arrivant je suis sur le point m’arrêter en le dépassant. Il me dit : « Putain tu ne vas pas t’arrêter pour une crampe ! Parce que tu crois que j’en ai pas des crampes moi ! » Je n’ose pas m’arrêter, la crampe n’osera pas venir non plus.
Je finis mieux presqu’aussi frustré à l’arrivée que content d’en finir.

Avec Gilles et Nicolas, on s’inquiète pour ceux qui arriveront après mais finalement quasiment tout le monde a le sourire, fiers d’avoir vaincu la distance.
On croise Eric qui est frais comme un gardon ! Mais a-t-il vraiment couru ?
Pierre Alain est satisfait d’avoir pu finir car handicapé par sa douleur au tibia.
Christian a choisi la stratégie Camel bag qui s’est avérée payante : il fait un course régulière. Il préfère tout de même les arbres dans la forêt aux spectateurs bruyant du bord des routes.
Mountassir a suivi les conseils de son appli magique : base 3 h 23. Il peut la désinstaller car pas très fiable
Vincent est le seul à avoir tenu son objectif sous les 4 Heures. Un vrai scientifique !
Christophe sera pénalisé par son meneur de 3 h 50 : celui-ci grillera ses suiveurs en partant trop vite ! Pas bon pour le job le gars !
Isabelle a le prix du marathon le plus régulier avec un deuxième semi seulement 3 minutes plus lent que le premier. Elle a bien su gérer la chaleur.
Amine et Mourad font preuve d’opiniâtreté pour terminer en dessous de 5 heures.


Une partie de l’équipe quitte Rotterdam après la course mais la plupart reste fêter ça le Dimanche soir. C’est Mountassir qui a trouvé le lieu vers 4 heures du matin au son de l’aspirateur lors de son insomnie de la veille. La course terminée, la bière est de rigueur.

Le lundi c’est la voiture de Christophe de retour à 22 heures à Saint Quentin qui boucle ce week end.

Vive les sorties ASM et vivement la prochaine !

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